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5 choses à savoir au sujet du syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien est une affection courante qui touche les mains et les poignets et qui peut être très incommodante.

Ce syndrome comprend des symptômes comme des engourdissements, des picotements et des douleurs.

 

Apprenez-en plus sur ce syndrome en 5 points

1. Il a été identifié par Sir James Paget

C’est Sir James Paget, un médecin britannique, qui à décrit le syndrome du canal carpien en 1854, identifiant ce trouble comme étant une affection caractérisée par la compression du nerf médian à l’intérieur du canal carpien  (une structure étroite qui se trouve à la base de la paume de la main). 

Ladite  compression provoque des symptômes handicapants et une faiblesse de la main et des doigts. Depuis lors, le syndrome du canal carpien a été reconnu comme un problème médical reconnu, qui a été étudié en profondeur.

2. Des facteurs de risque

Certaines personnes sont plus à risque de développer ce syndrome  que d’autres. Par exemple, à cause de:

– une prédisposition génétique 

– des troubles hormonaux (pouvant être causés par une   grossesse ou un diabète). 

– des mouvements répétitifs des mains et des poignets (travailler sur un ordinateur ou sur une tâche répétitive)

– une blessure antérieure au poignet 

– certaines conditions médicales (arthrite rhumatoïde, par exemple)

3. Les symptômes du syndrome du canal carpien

Les symptômes du syndrome du canal carpien varient en intensité d’une personne à l’autre. 

Le plus fréquent se présente comme des picotements et des engourdissements au niveau de la main et des doigts. Cela touche surtout le pouce, l’index, le majeur et l’annulaire. 

Ces symptômes empirent souvent pendant  la nuit et peuvent réveiller la personne qui souffre de ce syndrome.

Dans les cas les plus graves, une faiblesse musculaire peut survenir,  rendant les choses difficiles au moment de saisir des objets ou d’effectuer des tâches simples. 

4. Les méthodes de diagnostic

Les professionnels de la santé effectuent un examen physique pour identifier les symptômes que ressent un patient, vérifiant la présence de    picotements, d’engourdissements et une faiblesse musculaire. Ils se pencheront ensuite sur les antécédents médicaux et les habitudes de travail du patient. 

Ils peuvent aussi procéder à des tests tels que   l’électromyographie (EMG) et la conduction nerveuse,  afin de mesurer la vitesse de transmission des signaux nerveux. Ces méthodes aident à confirmer le diagnostic et à établir le meilleur plan de traitement possible pour soulager le patient.

5. Les traitements

Il y a différentes approches pour soulager les symptômes de ce syndrome et améliorer la qualité de vie des gens qui en souffrent.

On  recommande en général des changements de style de vie ( pauses fréquentes en cas d’activités répétitives et exercices de renforcement du poignet, par exemple).

On peut aussi utiliser de attelles au poignet pour soulager  la pression sur le nerf médian. 

Pour des cas plus sérieux, on peut se tourner vers des traitements médicaux (anti-inflammatoires, corticostéroïdes…)

L’ultime intervention consiste en une opération   chirurgicale afin de libérer le nerf carpien comprimé.


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